Le mythe de l’invincible
par Greg (@HeiwaNoBushi), ceinture noire de jiujitsu brésilien
J’ai eu la chance de découvrir le jiu-jitsu brésilien avec Rickson Gracie en 1996, à Thonon-les-bains.
Je fais partie de la old school car j’ai travaillé longtemps sur les bases de ce séminaire d’une semaine.
C’est beaucoup plus tard que j’ai découvert des techniques plus élaborées, quoique… on revient souvent aux bases.
Cependant, dans cette chance, il y a une malchance, (chaque face à un dos),eEn effet, Rickson Gracie était auréolé du mythe du combattant invincible, j’étais pour ma part hypnotisé pas le BJJ tout puissant par rapport aux autres disciplines.
Cela dit, lorsque l’on a une croyance (que d’autres entretiennent aussi), nous allons mettre en œuvre ce qu’il faut pour qu’elle soit vraie. C’est pour cela que pendant de nombreuses années, je suis resté dans ma zone de confort, ma zone de maîtrise afin que ma croyance perdure.
Certes, j’avais une bonne garde fermée, mais bon sang, qu’est-ce que j’ai mis du temps à l’ouvrir au risque d’être passé !
Le dojo, au sens littéral, est le lieu où l’on étudie/recherche la voie.Ce n’est pas la compétition et encore moins la rue. C’est là que l’on perd, que l’on apprend pour être au top en compétition.
Le prérequis ? La sécurité psychologique. Car oui, si on est moqué lorsque l’on perd à l'entraînement, on n’osera pas tenter de nouvelles chose, mais cela, c’est de la responsabilité de l'entraîneur.